Les cryptos de Caro

Ca fait longtemps que j’hésite à t’écrire cette newsletter car elle est assez intime. J’y parle d’aspects de ma vie que j’ai essayé de faire oublier pendant près de 10 ans.

Mais je pense qu’il est temps de t’expliquer à quel point la crypto à changé ma vie. Je vais en profiter pour partager avec toi des petites choses que j’ai apprises en chemin.

J’espère que ça te sera utile.

Une mauvaise pioche au jeu de la vie.

L’un de mes tous premiers souvenirs remonte à mes 4 ans.

C’est la première fois qu’on m’explique quelque chose dont je comprends de suite que c’est très important : “Si ça sonne, il ne faut surtout pas faire de bruit. C’est peut-être les huissiers”.

Je ne sais pas ce que c’est “un huissier”, mais j’ai compris que c’est grave.

A cette époque, ma mère travaille beaucoup pendant que mon père s’occupe de ses plantes. Elles ont une pièce qui leur est réservée dans le HLM ou on vit.

Pendant longtemps je me suis demandée pourquoi elles ont leur chambre alors que mon frère, ma soeur et moi on partage la nôtre. Je comprendrais le jour de ma rentrée en seconde que c’était parce que “les plantes” étaient du cannabis. J’avais reconnu l’odeur de mon enfance en passant devant des fumeurs de joints.

J’étais encore très petite mais je me souviens avec précision du moment ou mon père m’a annoncé qu’il devait partir se cacher 1 mois en Inde car “l’Etat Français lui en voulait”. Moi j’étais heureuse car au fond j’avais peur de lui. Ma mère par contre était très en colère car il nous laissait des tonnes de dettes.

Il n’est jamais revenu.

A ce stade j’aurais pas misé cher sur mon avenir.

A bac +5 on sera tous égaux.

Mais j’ai eu la chance de grandir en France, et l’état providence a des avantages dont j’ai largement bénéficié. Je suis allée à l’école gratuite, j’ai été soignée, j’ai porté un appareil dentaire et j’ai toujours eu un logement plutôt décent.

Et même mieux, grâce aux bourses, j’étais la première de la famille à aller plus loin que le bac. Alors c’était juste la fac de ma ville, et j’avais 3 jobs pour payer mon studio, mais à ce moment j’ai cru que tout serait possible pour moi.

Je ne savais pas encore que la France, malgré ses avantages, reste une société de classes. En théorie il n’y a aucune loi qui t’empêche de faire quoi que ce soit. Mais dans la pratique, j’aurais beaucoup de portes qui me seront fermées à cause de mon bagage.

En me faisant recaler par toutes les grosses entreprises, j’ai découvert que je n’aurais jamais accès aux jobs de ceux qui ont fait des grandes écoles. En dernier recours j’ai pris une place dans une association. J’y ai appris que j’étais moins bien payée que ma collègue peu dégourdie qui avait la qualité d’avoir fait “de meilleures études”.

Je n’aurais ni les même postes, ni les même salaires que la classe au dessus de la mienne. Mais on attendait de moi que je sois contente, car finalement je m’en sortais déjà bien.

C’est là que j’ai commencé à moins l’aimer notre système. Donc je me suis mise à faire des choix de plus en plus éloignés de la norme.

Je cherchais une autre voie pour m’en sortir.

A ce stade c’était soit ça, soit trouver un mari riche. Et on ne va pas se mentir, si j’ai la chance d’être assez jolie pour plaire à la majorité des hommes, le rôle de femme-objet m’aurait certainement conduite à la prison à perpétuité.

Je veux gagner de l’argent et je veux être libre.

Mais surtout, je veux gommer les conséquences injustes de là d’ou je viens.

L’entreprenariat comme outil de liberté.

J’ai 750€ sur mon unique compte bancaire et aucun contacts quand j’ai quitté mon travail pour lancer ma startup. J’avais un plan : faire oublier que je n’ai pas de diplôme reconnu en créant une boite qui marche.

Et j’ai réussi.

3 ans plus tard j’ai gommé l’impact de mon diplôme. Je peux battre la carte “Master Entrepreneur à HEC” avec celle “j’ai créé et vendu une startup tech”.

Financièrement je m’en sors bien aussi. J’ai tenu 2 ans avec un chômage riquiqui et 1 an à me payer un salaire de stagiaire sur ma boite. Après la revente, non seulement je n’ai aucunes dettes mais je n’ai même jamais eu autant d’argent sur mon compte.

Pas de quoi arrêter de bosser pour une vie, mais assez pour faire croire aux cadres supérieurs de la Startup nation que je fais partie de leur monde.

Le chemin vers mon 1er million en crypto.

Avec ces 3 ans d’entreprenariat, j’ai réussi à rattraper ce que j’aurais eu naturellement si j’étais née dans une famille de la classe moyenne supérieure.

Mais je découvre que c’est loin d’être suffisant pour moi.

Je veux ce qui revient à ceux qui naissent si riche qu’ils peuvent choisir de travailler ou pas. Car le travail pour eux c’est juste une façon de se réaliser. Ils n’ont pas besoin de ça pour “survivre”.

Alors j’ai fait un choix encore plus éloigné de la norme que l’entrepreneuriat.

Je me suis tournée vers l’investissement crypto. C’est un univers sans règles, sans classes sociales, sans diplômes, mais aussi et surtout : sans avoir besoin d’un gros capital de départ. Si ton cerveau tourne vite, tu peux gagner beaucoup.

Et j’ai commencé à apprendre.

Sur le fonctionnement de ce marché d’abord. La première chose qui m’a marqué c’est que contrairement à la bourse, c’est un marché ouvert 7/24 et qu’il se passe des choses tout le temps. Je suis tombée dans un trou. J’étais obsédée.

J’y ai ma 1ère révélation : on ne peut pas se lancer dans la crypto en sécurité sans avoir un plan, et pour ça il me faudra tout comprendre.

J’ai d’abord espéré m’en faire un revenu mensuel, mais l’investissement ce n’est pas comme un salaire, les cycles ne s’adaptent à pas à toi. C’est toi qui t’adaptes. Heureusement j’apprends vite, donc mes plans j’ai commencé à les faire sur 4 ans.

J’ai investi dans des cryptos nulles, puis j’ai compris qu’il fallait une méthode pour les analyser. Tout comme je le faisais depuis des années pour évaluer mes concurrents startup. Je regarde ce qu’il se fait sur le marché. Je décortique. Et je fusionne ce que je sais et que j’apprends pour créer une base de méthode. Rudement efficace.

Je commence à bien investir.

C’est là que je vois des gens tout perdre en passant par des intermédiaires risqués. Alors je me mets à établir des listes. Je note tous les critères à vérifier pour ne pas tomber dans les pièges.

Je remarque aussi que les gens perdent beaucoup d’argent à chaque changement de phases du marché. Alors j’apprends à les identifier à l’avance. Je trouve les sujets qui impactent les prix des cryptos et je les suis.

Mais aussi, je vois des gens devenir fou.

Se mettre à faire des choses dingues. Je me crois au dessus de ça. Mais quand les prix s’emballent à la hausse ou à la baisse je panique. Je fais n’importe quoi. Alors je me mets à créer des protocoles. Dedans j’y inscrit la marche à suivre quand une crypto monte. Quand elle baisse. C’est mon filet de sécurité si mon cerveau est paralysé.

Pendant 5 ans, j’ai tout étudié.

Comment marche une innovation, comment elle se développe. J’ai compris que les innovations sont des systèmes, dans des contextes identique ils se comportent de la même façon. Alors j’ai étudié le développement d’internet, j’y ai comparé celui de 10 ans de développement de la blockchain.

J’ai commencé à voir la matrice et encore mieux investir.

J’ai étudié ceux qui ont perdu de l’argent. A chaque erreur j’ai écris une méthode pour l’éviter. J’ai étudié ceux qui ont gagnés de l’argent. Les miracles, ceux qui avaient des plans, comment prendre le bon et jeter le mauvais.

Je voulais tout savoir pour trouver une méthode qui prendrait en compte tous les cas de figure. J’ai fait ça pendant 5 ans, et en même temps j’ai investi selon la méthode que j’ai dessiné.

Aujourd’hui j’ai près d’ 1 million.

Donc maintenant peut-importe que je vienne d’une famille pauvre. Que je n’ai jamais pu partir en Erasmus. Que j’avais pas les fringues à la mode. Que je n’ai pas fait des études bien vues. Que je ne savais même pas qu’il y avait des études bien vues.

Car la crypto c’est ma carte joker à moi.

Ma conclusion.

La crypto c’est à ce jour le seul secteur que je connaisse qui ne discrimine pas, qui laisse une égalité des chances et qui permet à n’importe qui de devenir ce qu’on appelle en France un transfuge de classe.

J’ai mis longtemps à considérer la crypto car je croyais que c’était réservé aux geeks et aux anarchistes. Et moi je voulais tellement rentrer dans une norme que j’ai oublié que j’étais à la marge. Et que c’est la meilleure place pour saisir les opportunités qu’on nous refuse ailleurs.

Tu as peut-être un peu investi en crypto, ou tu aimerais le faire mais ça te semble compliqué. Et je comprends, car ça l’est.

Si tu veux en savoir plus sur la méthode d’investissement que j’ai développé, tu peux venir dimanche à ma masterclass gratuite. Elle est très facile à comprendre.

Mais ma vérité à moi, c’est que c’est une chance inouïe de pouvoir s’agripper à cette inclusion financière, cette liberté, cette autonomie.