Les cryptos de Caro

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5 min.
Il y a 1 an(s)

Le problème des frais de transaction

👉 La semaine dernière, un gars a payé 70.000$ de frais de transaction pour l’achat d’un NFT sur Ethereum.

Et ce matin en transférant des fonds sur Nexo (c’est aussi du farming) j’ai dû payer 18$ (bon ok c’est pas comparable) mais quand même, ça m’a donné envie de creuser cette histoire de frais de transactions, de savoir ce qui se passe et quelles solutions existent.

Revenons sur les frais de transaction : on les appelle aussi les gaz Fee. Ce sont les frais qui permettent de rémunérer les mineurs (tu sais, ceux qui permettent la validation de la transaction sur la blockchain).

Donc concrètement, si tu payes un truc (fais une transaction) avec des cryptos, tu payes forcement des frais en lien avec la crypto et la blockchain associée. Et selon la charge de travail pour enregistrer la transaction les frais sont plus ou moins élevés.

👉 Pour faire simple, si tout le monde est en train d’échanger de l’ETH en même temps ben ça te coute un rein.

Plus de contexte baby

Par exemple : Tu possèdes du BTC ou de l’ETH et tu veux t’acheter un NFT (ces oeuvres numériques) ou tu veux que tes cryptos te rapportent un rendement (c’est du farming). Et bien tu dois faire ces transactions et c’est là que les frais apparaissent.

Donc  si les augmentations de frais arrivent, c’est parce qu’il y a beaucoup de monde qui effectuent des opérations sur une blockchain.

En ce moment c’est beaucoup sur Ethereum avec les gros bump des NFTs et bien les mineurs sont beaucoup plus sollicités et mécaniquement les frais augmentent.

Alors ce n’est pas du tout normal d’avoir 70$ de frais sur une opération.

Ah.

Donc des petits malins se sont dit, hmmm comment on pourrait bien faire baisser ces frais ?

Comment on baisse les frais ?

Tu te rappelles que toutes les transactions sont enregistrées dans la blockchain (qui est un méga livre de compte) ?

Et bien la blockchain, c’est la couche de base : la couche 1.

Qu’on appelle en anglais layer 1.

La couche 2, qu’on appelle Layer 2, en fait ce sont des solutions créées dans le but de désengorger le nombre de transactions sur le Layer 1 pour faire baisser ces frais de transaction.

Tu vois ou je veux en venir ?

Ces problèmes d’engorgement de la blockchain et donc de frais qui augmentent, ce sont en fait des problèmes de scalabilité. La scalabilité, ça veut dire qu’un système fonctionne toujours même quand plein de gens l’utilisent.

Genre moi, avec ma Startup

de solution de sondage pour les entreprises, je disais tout le temps à mes investisseurs et mes clients « mais oui, on a designé notre produit pour la scalabilité ! » (genre qu’on pouvait avoir 80.000 utilisateurs qui répondent à des sondages en même temps et que notre outil ne plante pas…)

👉 Oui, j’utilisais des mots insupportables comme ‘“designé pour la scalabilité”.

Je vous lâche le dossier : c’était faux ! Un jour on a eu 10.000 personnes en même temps et le système a tellement ralenti que tout le monde pensait qu’il avait planté.

Et bien la blockchain c’est pareil a ce stade.

Donc les layers 2 sont des solutions qui visent a améliorer cette scalabilité en désengorgeant la 1re couche. Même si en parallèle les blockchains elles-mêmes peuvent évoluer pour améliorer ça : c’est ce que veut faire Ethereum avec Ethereum 2.0.

Pour parler chiffre, Ethereum peut actuellement traiter 15 transactions à la seconde. Ce n’est pas rapide rapide…

En utilisant un Layer 2 on peut passer les transactions à 4.000 par seconde !

En fait les Layer 2 vont déplacer la plupart des opérations en dehors de la blockchain principale et la conserver comme ancre de sécurité.

D’après le fondateur d’Ethereum, la blockchain a 3 propriétés :

  • La sécurité
  • La décentralisation
  • La scalabilité

Et pour faire simple, la solution la plus efficace pour garder ces trois propriétés intactes à plus grande échelle, se sont les layers 2.

Les différents types de Layer 2

Ne panique pas, ça va être un peu technique, enfin tu me connais hein, pas trop non plus. L’idée c’est surtout de savoir les catégoriser en gros, toujours dans une logique de comprendre si tel projet est utile et innovant.

  • Les channels : Les opérations sont effectuées hors blockchain et on les regroupe pour envoyer au layer 1. (En gros hein).
  • Les plasma : Elles permettent de créer de nouvelles chaines qui sont des copies du layer 1. La plus connue c’est Matic.
  • Les sidechains : Ce sont les plus connus des layers 2. Ce sont des chaines qui fonctionnent à côté du layer 1 et qui peuvent se connecter à lui. Elles regroupent plusieurs transactions hors chaine en un lot, qui peut ensuite être vérifié comme une seule transaction sur la chaine racine Ethereum.
  • Les rollups : Il cumule plusieurs transactions et les enroule dans une seule qui va dans le layer 1.
  • Validium : il fonctionne en gros comme les rollups mais les données sont stockées hors chaine.

Bon t’as compris que les différences de fonctionnement sont dures à comprendre quand on reste sur l’analyse de surface, on pourra creuser plus à l’occasion.

 

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