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Le trading automatique : Génie ou grosse galère ?
Imagine : tu lances un bot de trading, tu vas te coucher, et pendant que tu rêves des criques de Cassis, il t’empile les gains comme un grand. Le lendemain matin, tu te réveilles : boom, t’es riche.
C’est la promesse marketing qu’on voit partout.
La réalité est un poil plus subtile.
Le trading automatique peut être un super outil… ou une machine à perte si tu fais les quelques erreurs dont je vais te parler.
Dans cet article, je t’explique les bases, les erreurs à éviter — et surtout comment l’utiliser de façon intelligente.
Le trading automatique, c’est quoi au juste ?
Imagine un pilote automatique. Pas celui d’un avion, trop technique. Plutôt celui d’un four intelligent : tu lui dis quoi faire, à quelle température, combien de temps, et il obéit au doigt et à l’œil. Il ne réfléchit pas. Il exécute.
Un bot de trading, c’est pareil.
C’est un outil qui suit une stratégie prédéfinie : “achète si le prix descend de 10%”, “revends si ça monte de 15 %”, “répète cette opération toutes les semaines”… Il peut le faire jour et nuit, sans pause café.
Et c’est précisément ça son plus grand atout… et son plus grand danger.
Parce qu’un bot, aussi rapide et discipliné soit-il, ne comprend rien au contexte. Il ne voit pas les annonces macro-éco, les manipulations de marché, les tendances de fond. Il applique ce que tu lui as dit, point final. Et si ta stratégie est bancale ? Il la reproduit… en accéléré.
C’est pour ça que le trading automatique peut être brillant ou catastrophique.
Tout dépend de ce que tu lui de faire.
Les stratégies les plus courantes.
Ok, donc on a compris : le bot fait ce qu’on lui dit. Mais… quoi exactement ? Voici les 3 grandes familles de stratégies qu’on retrouve souvent dans le trading auto :
1. Le DCA : l’achat pépère
Derrière ce nom barbare (Dollar Cost Averaging), se cache la stratégie la plus douce à l’achat. Tu dis à ton bot : “Investis 50€ chaque semaine, peu importe le prix.” Il le fait. Tu lisses ton prix d’achat. Tu évites de paniquer. Et tu avances tranquillement.
Mais ne ça va pas tellement t’aider pour vendre et prendre des bénéfices.
2. Le suivi de tendance
Ici, ton bot essaie de repérer quand un actif commence à décoller… et il monte dedans. Quand la tendance s’essouffle, il sort.
L’idée, c’est de surfer la vague sans rester trop tard dans l’eau.
Le problème c’est que si la stratégie est mal définie, le bot peut acheter trop tard, ou vendre trop tôt. C’est un équilibre fin qui demande des règles claires, et surtout de faire confiance à la personne qui a créé cet algorithme parce que c’est pas toi qui va le paramétrer.
3. Le scalping : rapide et risqué
Le bot enchaîne des dizaines (ou centaines) de micro-trades dans la journée, en visant de minuscules profits à chaque fois.
Ça peut marcher, mais il faut un marché liquide, des frais ultra faibles… et surtout, un bot bien réglé. Sinon, il te transforme ta journée en gruyère.
Les promesses du trading automatique.
T’es déjà tombé sur une pub YouTube avec un trader souriant dans un café à Bali t’explique qu’il a automatisé tous ses investissements, qu’il ne travaille plus que 3 minutes par mois, et que son bot fait le reste ?
Bon. On va démêler le vrai du faux :
→ “Tu n’as plus besoin de surveiller les marchés”
En théorie, oui. En pratique, tu deviens juste le manager d’un robot : c’est lui qui exécute, mais c’est à toi de lui dire quoi faire, et de vérifier qu’il le fait bien.
Imagine un pilote automatique d’avion qui ne comprend pas la météo : s’il y a une tempête en approche et que tu ne le reprends pas en main, bon courage à l’atterrissage.
Le bot, c’est pareil. Il continue d’exécuter la stratégie initiale même si les conditions changent radicalement.
→ “Fini les décisions émotionnelles”
C’est sans doute le vrai gros avantage.
Un bot ne panique pas quand le marché perd -15 % en 2h. Il n’a pas peur, il ne doute pas, il ne “tente un petit coup” sur une pépite à la mode.
Le bot applique ta stratégie. Again, si tu as mal défini tes règles ou tes seuils… il va les suivre. À la lettre. Jusqu’à ce que tu t’en rendes compte.
→ “Exécution rapide, sans faille”
Ça, c’est vrai. Et c’est même très utile.
Un bot peut réagir à la milliseconde à une baisse ou une hausse de prix. Parfait pour saisir une opportunité furtive.
Mais c’est aussi ça le piège : Encore une fois, s’il est mal paramêtré, il peut empiler les erreurs à une vitesse supersonique.
Si t’as programmé une vente automatique à -15% sur le Bitcoin et que Trump fait un tweet… T’es mal.
Bref : oui, le trading automatique peut tenir ses promesses.
Mais uniquement si tu fais ta part : comprendre ce que tu veux qu’il exécute, pourquoi, et dans quelles conditions tu le désactives.
Sinon, t’as juste une machine à faire n’importe quoi… très rapidement.
Mais qui paramètre ces robots en vrai ?
Parce qu’il existe deux grands cas de figure :
Tu configures ton propre bot
Certaines plateformes te donnent accès à des bots “personnalisables”. Tu choisis une stratégie (DCA, scalping, suivi de tendance…), tu règles des paramètres (quand acheter, quand vendre, avec combien), et… tu appuies sur “Start”.
C’est là que si ta stratégie est bancale, le bot ne la corrige pas. Il exécute. Point.
Tu utilises un bot déjà configuré par des “experts”
Tu peux tomber sur de vraies pépites comme sur de pures arnaques.
Certains bots clé-en-main sont développés par des pros avec une vraie logique d’investissement long terme. D’autres ne sont que des machines à commissions qui tournent même quand ça ne marche plus — tant que tu paies ton abonnement.
Le piège, c’est que ces bots sont souvent vendus comme des solutions miracles : “0 stress, 100% passif, gains assurés”.
Mais en vérité, tu restes responsable de la stratégie que tu choisis d’exécuter. Même si tu n’en es pas l’auteur. Et surtout de choisir quand laisser cette stratégie tourner alors que le marché évolue super vite et que cette stratégie est devenue obsolète.
T’as compris : la stratégie, c’est la clé.
Et justement, je vais te dire ce que je fais, moi.
Je suit de très près le marché pour construire une sélection de cryptos à fort potentiel — en tenant compte de leur risque, de leur dynamique et des signaux du moment.
Mais je n’achète jamais tout d’un coup, au feeling.
J’entre progressivement, sur plusieurs points d’achat, en allant chercher les creux.
Ça me permet de lisser le prix d’entrée, de ne pas me précipiter, et de garder une vraie marge de manœuvre si le marché bouge encore.
Et je ne vends pas non plus d’un coup.
Dès l’achat, je définis 4 objectifs de revente (les fameux TP).
Des paliers pensés pour sécuriser des gains par étapes — et je les mets à jour tout le temps en fonction de l’évolution du marché, de la crypto etc.
En gros :
Je ne cherche pas à deviner le haut ou le bas.
Je construis un plan qui me permet d’acheter intelligemment et de sortir proprement, sans stress, avec méthode.
En m’adaptant au quotidien aux évolutions du marché crypto.
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