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Et si l’État était une blockchain ? Spoiler : il y aurait des sueurs froides à Bercy
T’as déjà essayé de comprendre où part ton argent quand tu paies tes impôts ?
Sérieusement, prends une feuille et essaye de noter poste par poste où vont les 30, 40, 50 % de ton salaire que l’État prélève.
Impossible, hein ?
C’est normal. L’État, c’est comme ton pote qui emprunte 50 € en te promettant de te rembourser « vite fait ». Trois mois plus tard, il t’invite au resto… et paie avec TES sous.
Sauf qu’à la différence de ton pote, l’État n’a même pas à se justifier.
2 milliards d’euros de « frais de conseil » en 2022.
300 000 € pour repeindre un rond-point déjà refait 3 fois.
1,2 million d’euros pour un audit de 6 pages qui conclut qu’il faut… faire un autre audit.
T’as plus de chances de suivre un colis AliExpress perdu que de tracer où va chaque euro de tes impôts.
Mais imagine un instant que l’État fonctionne comme une blockchain.
Chaque dépense publique serait transparente.
Chaque transaction serait traçable, consultable en temps réel.
Chaque abus serait immédiatement visible.
Spoiler : ça changerait tout.
Aujourd’hui, l’argent public, c’est un trou noir budgétaire
En théorie, tes impôts financent :
Les écoles (où les élèves ne devraient pas être 40 par classe avec des chaises cassées).
Les hôpitaux (où on devrait pouvoir trouver un médecin sans attendre 6h aux urgences).
Les routes (où on ne devrait pas slalomer entre les nids-de-poule comme en rallye).
Sauf qu’en pratique, c’est un bordel absolu.
En 2022, on découvre que l’État a dépensé 2,4 milliards d’euros en « frais de conseil »… et que la multinationale McKinsey n’a payé AUCUN impôt en France depuis 10 ans.
Donc non seulement l’État dilapide de l’argent public… mais en plus, il le file à une boîte qui ne contribue même pas aux impôts qu’on nous demande de payer.
Si chaque transaction était inscrite sur une blockchain, tu pourrais voir en temps réel :
Que ton argent ne sert pas à améliorer l’hôpital local, mais à financer une étude à 500 000 € sur « les perspectives du télétravail en 2040 ».
Que 300 000 € ont été dépensés pour repeindre un rond-point… déjà refait l’an dernier.
Que l’argent « pour les écoles » finance des consultants payés 5 000 € par jour pour « réfléchir » aux méthodes d’apprentissage.
Et si un ministre décide de s’offrir un homard à 450 € sur le budget de l’État, tout le monde le voit.
Autant dire que les dîners luxueux passeraient très mal.
Les aides sociales : prélevées en 1 seconde, versées en 6 mois
L’État, c’est un sprinter quand il faut te prendre ton argent, et un paresseux sous sédatif quand il faut te le rendre.
Prélèvement d’impôt : instantané.
Amende pour retard de paiement : immédiate.
Mais pour récupérer tes propres sous :
Remboursement d’impôt ? 6 mois d’attente.
Indemnisation chômage ? 8 mois.
Aide sociale ? « Nous avons bien reçu votre dossier. Réponse sous 12 à 24 semaines. »
Si TOI tu oublies une taxe, huissier en 48h chrono.
En 2023, une enquête a révélé que des dizaines de milliers de personnes éligibles au RSA ne le recevaient pas, car leur dossier était « bloqué » dans le système.
Résultat ? Des familles sans ressources pendant des mois, pendant que l’administration « étudie leur situation ».
Et en parallèle, des millions d’euros sont versés à des fraudeurs via des réseaux bien rodés.
En 2021, un rapport a montré que près de 15 % des aides sociales en Île-de-France étaient détournées.
Donc si tu galères à toucher ce à quoi tu as droit, c’est normal : l’argent est probablement parti ailleurs.
Sur une blockchain, ces abus n’existeraient pas.
Les paiements seraient instantanés et traçables.
Fini les injustices.
L’administration française : un labyrinthe kafkaïen
Si tu veux tester ta patience, oublie les jeux d’évasion et les casse-têtes : essaye de faire une démarche administrative en France.
C’est un mélange entre une chasse au trésor et une punition divine.
Tu cherches un papier A, mais pour l’avoir, il te faut un papier B.
Pour obtenir le papier B, tu dois d’abord fournir le papier C.
Et devine quoi ? Le papier C… dépend du papier A.
Tu viens d’entrer dans le grand manège administratif, et tu n’en sortiras pas indemne.
En 2017, la France décide de dématérialiser les demandes de cartes grises.
Résultat ? Un bug informatique géant et des milliers de dossiers bloqués pendant plus d’un an.
Un retraité du Nord a dû attendre 16 mois pour recevoir sa carte grise.
Un autre a perdu 2000 €, car il ne pouvait pas vendre sa voiture bloquée à cause d’un problème de dossier.
Des files d’attente interminables se sont formées dans les préfectures, qui n’étaient pourtant plus censées gérer ça.
Ça, c’est la numérisation made in France :
Remplacer le bordel papier par un bordel numérique.
Et encore, ça, c’est quand le site fonctionne.
Car en 2023, une enquête de UFC-Que Choisir a révélé que 41 % des services publics en ligne avaient des bugs bloquants.
Par exemple :
CAF : dossiers d’allocations refusés à cause d’un bug… mais impossible de corriger en ligne.
Impôts : site en panne la veille de la date limite de déclaration.
Prise de rendez-vous en préfecture : plus de créneaux pendant des mois, sauf si t’as un bot russe qui spamme le site pour toi.
Et là où c’est encore plus beau… c’est quand l’administration te perd dans son propre labyrinthe.
En 2022, un retraité lyonnais reçoit une lettre de la Sécu lui annonçant… qu’il est MORT.
Compte bancaire bloqué.
Aucune retraite versée.
Impossible de prouver qu’il est vivant.
Pendant 6 mois, il a dû se battre avec l’administration pour redevenir officiellement en vie. Donc oui, l’administration française peut littéralement t’enterrer… alors que tu respires encore.
Sur une blockchain, tout ça n’arriverait pas.
Plus besoin de refaire la paperasse 50 fois.
Toutes tes infos seraient stockées une fois pour toutes, accessibles en un clic.
Et surtout… personne ne pourrait t’annoncer ta propre mort par erreur.
Les retraites : un Ponzi d’État
Pour moi le pire reste les retraites.
Tu bosses toute ta vie.
Tu cotises chaque mois sans poser de questions.
Tu te dis que, plus tard, tu pourras enfin souffler.
Sauf que non.
Parce qu’au moment où tu veux récupérer ton argent, l’État t’annonce que les caisses sont vides.
En 2023, le déficit des retraites a dépassé les 10 milliards d’euros.
Mais où est passé l’argent ?
Il a servi à payer les retraites actuelles.
Et celles de demain dépendront… des cotisations des jeunes.
Autrement dit :
L’argent que tu mets aujourd’hui ne finance PAS ta propre retraite, mais celle des autres.
Et le jour où ce sera ton tour ?
Bah… croise les doigts.
C’est littéralement un Ponzi géant :
Tant que de nouveaux cotisants arrivent, le système tient.
Mais si la pyramide s’effondre… les derniers à entrer se font avoir.
Et avec l’allongement de la durée de vie et la baisse du nombre d’actifs, devine quoi ? La pyramide tremble déjà.
En 1981, tu pouvais partir à 60 ans.
En 1993, on est passé à 65 ans.
En 2023, Macron a relevé l’âge de départ à 64 ans.
Et ça ne va pas s’arrêter là.
Des experts disent déjà que les prochaines réformes viseront les 67 ans, voire plus.
Traduction ?
– Tu vas bosser jusqu’à l’usure.
– Tu vas cotiser toute ta vie.
– Et si t’as pas de chance, tu ne toucheras même pas ta retraite.
Sur une blockchain, ça ne pourrait pas arriver.
Chaque euro cotisé serait enregistré, traçable, et sécurisé.
Impossible de « déplacer l’argent » pour boucher d’autres trous budgétaires.
Tu saurais exactement combien tu as accumulé… et quand tu pourras en profiter.
Et surtout, finies les « réformes surprises » où on t’explique, la veille de ta retraite, que tu dois encore bosser 5 ans de plus.
Pourquoi ça n’arrivera jamais ?
Parce qu’un État transparent et efficace, c’est le cauchemar des décideurs.
Les politiciens ne voteront pas une loi qui empêche de dilapider l’argent public.
Les hauts fonctionnaires ne veulent pas qu’on sache où partent les milliards.
L’administration n’a aucun intérêt à simplifier les choses.
Un rapport de la Cour des comptes en 2022 a révélé plus de 10 milliards d’euros de dépenses « opaques », sans justificatif clair.
Ça veut dire que l’État a dépensé l’équivalent du budget de la justice, sans qu’on sache vraiment comment.
Si la blockchain était appliquée au budget de l’État, ces abus seraient immédiatement visibles.
Donc forcément… ils ne veulent pas.
Ce que tu peux faire pour toi
Attendre que l’État devienne efficace, c’est comme attendre que ton café se prépare tout seul : ça n’arrivera pas.
La bonne nouvelle ? Tu peux déjà appliquer les principes de la blockchain à ta vie financière.
Tu peux investir intelligemment et créer ton propre filet de sécurité.
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